Alertés, les éléments du poste de police des Parcelles Assainies (Thiès) ont une descente sur les lieux.
Interpellée, Y. Ngom est inculpée de tentative d’assassinat. Placée sous mandat de dépôt, elle est jugée hier mercredi à la Chambre criminelle de Thiès.
Devant la barre, elle a reconnu les accusations tout en soulignant qu’elle n’a pas commis cet acte pour s’accaparer de la maison de son époux qui est décédé deux semaines après cette injection. Y. Ngom a déclaré avoir agi sous l’emprise d’un esprit maléfique.
« Ce jour-là, j’étais inconsciente. Il y avait quelques choses qui me faisait agir. Je l’ai étouffé avec un oreiller, puis je lui ai injecté un médicament avec une piqure. Je ne connais pas les raisons de mon acte. Ce n’est pas à cause de la maison que j’ai voulu le tuer« , a-t-elle dit.
Avant d’ajouter qu’elle était confuse à cause d’un esprit maléfique qui lui disait que son mari voulait la sacrifier avec ses enfants.
Entendue à titre de partie civile, la fille de la victime, O.L. Ndiaye, a affirmé que son oncle B.L. Ndiaye lui avait fait part des désirs de sa tante Y. Ngom de tuer son père. Elle a estimé que sa tante a tué son père pour, peut être, s’accaparer de sa maison, parce qu’elle n’est pas au courant d’une maladie mentale qui pourrait l’attaquer.
Avocat de l’accusée, Me Ayi pense que si Y. Ngom avait l’envie de tuer son époux, elle n’allait pas en parler avec son frère B.L. Ndiaye et qu’elle allait aussi attendre la nuit pour poser son acte.
Il a fini par plaider la clémence pour sa cliente. Pour le procureur de la République, Y. Ngom est une personne extrêmement dangereuse que l’on doit mettre hors état de nuire, soulignant que les faits de la tentative d’assassinat sont constants.
En effet, il a requis la réclusion criminelle à perpétuité. La dame Y. Ngom sera fixée sur son sort le 16 mai 2022.
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